Mort d’une femme enceinte au Pays Basque : un SDF interpellé

18 septembre 2017 à 10h01 par Diane Charbonnel

WIT FM

Un homme de 38 ans a été interpellé dimanche après une course poursuite près de Bayonne. Son ADN aurait été retrouvé sur le corps d'une jeune femme enceinte de huit mois assassinée la semaine dernière.

Un sans domicile fixe de 38 ans a été interpellé ce dimanche à Boucau près de Bayonne après une course-poursuite. L’homme est soupçonné d’avoir tué une jeune femme enceinte de huit mois mercredi dernier à Usaritz. La victime, âgée de 23 ans, a été retrouvée nue, pieds et poings liés sur son lit, un bandeau sur les yeux. Selon les résultats de l’autopsie pratiquée sur son corps, la jeune femme est morte asphyxiée et a été violée. Son nez a été fracturé et un bâillon lui aurait été apposé sur la bouche.

Élève infirmière à Bordeaux, la victime était venue se reposer chez sa mère alors qu’elle était à son huitième mois de grossesse. C’est son compagnon, le père du bébé, qui a découvert son corps. C’est lui qui a alerté les secours. Sous le choc, il a transporté à l’hôpital de Bayonne. Olivier Espagne, plus connu sous le nom d’Olivier Den, avait participé à l’émission de télé réalité 10 couples parfaits sur NT1. Il est notamment connu au Pays Basque pour s’être engagé auprès d’une association qui récolte des fonds pour les parents d’enfants accidentés.

Des antécédents psychiatriques

Le meurtrier présumé de la jeune femme se trouvait à bord d’un camion utilitaire volé au moment où il a été interpellé par les gendarmes. L’homme avait été traqué pendant deux jours. Son ADN avait été retrouvé sur les lieux du crime. Il était répertorié dans le Fichier National Automatisé des Empreintes Digitales pour des vols et des dégradations mais n’avait jamais fait parlé de lui pour des faits de violences sexuelles.

Selon les enquêteurs, il pourrait s’agir d’un cambriolage qui aurait mal tourné. L’homme n’avait, apriori, aucun lien avec la victime et des objets avaient disparu sur les lieux.

Condamné à trois mois de prison avec sursis en août dernier pour vols et dégradations, il s’était vu imposer des soins psychiatriques. Il avait déjà été plusieurs fois hospitalisé d’office à Bayonne et en Isère d’où il est originaire.