AESH : des mobilisations pour une vraie reconnaissance à Bordeaux et Périgueux ce mardi

De meilleurs salaires, une reconnaissance de leur statut, des formations qualifiantes à la hauteur des missions, ou encore le recrutement massif pour répondre aux véritables besoins. Voilà trois ans que les AESH, Accompagnants d'élèves en situation de handicap, revendiquent ces demandes. Et malgré des annonces récentes du Président de la République, le compte n'y est toujours pas. D'où cette nouvelle journée de mobilisation nationale, ce mardi 13 juin. Elle a été suivie à Bordeaux, mais aussi à Périgueux.

Une sensation de mépris

800 euros par mois. Voilà le salaire d'une AESH, pour 24h de travail par semaine. C'est l'une des revendications de ces accompagnants. Voir leur salaire augmenter pour vivre décemment et sortir de la précarité. Les syndicats donnent un exemple simple, il faut travailler neuf ans, pour espérer avoir une augmentation de salaire, puisque les trois premiers échelons qui correspondent à 9 ans de service, offrent une rémunération au SMIC. En avril dernier, Emmanuel Macron avait proposer de faire passer de 24 à 35h par semaine les contrats des AESH pour obtenir un temps complet et une rémunération plus importante. "Mais ce n'est pas la solution", s'exclame Christelle Gin, AESH dans un collège en Gironde et membre du syndicat FO. "On souhaite avoir le même nombre d'heure que les professeurs, 24 heures d'accompagnement d'élèves en situation de handicap par semaine, avec un salaire à temps complet. Car le reste du temps, nous avons des heures de préparation pour aider au mieux l'élève." 

Une nouvelle mobilisation le 21 juin devant le Rectorat de Bordeaux

Cette mobilisation nationale s'est traduite, à Bordeaux, par un simple rassemblement devant le Rectorat, 5 rue Joseph de Carayon Latour. Il n'y a pas eu de rencontre avec la rectrice. La CGT Educ'action de Gironde a appelé à une nouvelle mobilisation le 21 juin prochain, à 14h, la encore devant le Rectorat