Les agriculteurs lèvent le camp sur l'A63, mais appellent à revenir plus forts en janvier

Publié : 26 décembre 2025 à 11h25 par Elodie Quesnel

Crédit image: Facebook Coordination rurale 33

Après 12 jours de mobilisation pour faire entendre la crise agricole sur l'A63, à hauteur de Cestas, la Coordination rurale de Gironde annonce ce matin du vendredi 26 décembre, lever le camp.

Ils lèvent le camp. Installée depuis le dimanche 14 décembre sur une portion de l’A63, à hauteur de Cestas, la Coordination rurale de Gironde a annoncé dans un communiqué mettre fin à une mobilisation qui aura duré plus de 12 jours.

De nombreux agriculteurs, accompagnés de leurs tracteurs, avaient choisi de s’installer sur cet axe stratégique du fret européen pour rejoindre la colère débutée en Ariège, après l’abattage de 200 vaches à la suite de la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse sur l’une des bêtes. Le trafic a été perturbé dans les deux sens de circulation.

Par cette action, les agriculteurs dénonçaient la gestion des autorités face à la dermatose bovine, appelant à l’arrêt de l’abattage systématique de l’ensemble du cheptel bovin. Ils s’opposaient également à la signature de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, finalement reportée à janvier, ainsi qu’à la baisse de l’enveloppe de la PAC, la Politique agricole commune.

 

Revenir plus fort en janvier

Alors qu’ils avaient passé Noël sur l’A63, un communiqué a été publié sur la page Facebook de la Coordination rurale 33. Les coprésidents du syndicat agricole y annoncent la levée du barrage : "cette décision n’est ni un renoncement ni un abandon". Elle a été prise face au peu de retours de la part des autorités concernant leurs revendications.

Ils annoncent également que la mobilisation reprendra en janvier, "plus forte, plus large et plus déterminée".

 

Retour à la normale sur l'A63 

Le trafic pourra reprendre sur l’A63, notamment dans le sens sud-nord, qui était encore interdit à la circulation entre les échangeurs 23 et 25 ce vendredi matin.

Il faudra toutefois patienter encore un peu, le temps de remettre en état la chaussée où les agriculteurs avaient déposé des ballots de paille et des pneus afin de créer un barrage.