400 voitures victimes d'un "serial crever de pneus "

8 mai 2017 à 2h42 par Rédaction

Pas moins de 400 voitures se sont retrouvés avec les pneus crevés depuis dimanche dans la métropole bordelaise. Les habitants sont dépités. Les garagistes sont eux débordés.

 

Difficile de dormir tranquille quand sa voiture dort dans la rue en ce moment à Bordeaux et dans son agglo. Depuis dimanche, un ou plusieurs individus s’amusent à crever les pneus des véhicules stationnées. 400 voitures se sont retrouvées à plat. Après Eysines, Bordeaux Caudéran, Mérignac et le Bouscat, ce sont maintenant Villenave d’Ornon et Cenon qui ont été touchées. Le procédé est toujours le même, le ou les auteurs s’attaquent à deux pneus de la voiture. Le pneu avant et le pneu arrière, côté rue, se retrouvent avec une entaille de 2 cm. Ce serait donc un couteau qui serait utilisé.

Aucune piste n’est écartée

Les plaintes se multiplient depuis lundi matin. Entre procurations et plaintes, difficile de ne pas s’en apercevoir quand on passe devant, la file d’attente s’allonge à l’entrée de l’hôtel de police de Bordeaux et dans les commissariat de la métropole. Une enquête a été ouverte. Aucune piste n’est écartée. Il pourrait aussi bien s’agir d’un gang, ou de l’acte d’un déséquilibré seul. Les recherches se poursuivent. Des prélèvements de police technique et scientifique ont été effectués et une enquête de voisinage est en cours.

Des garagistes débordés

Avec deux pneus crevés, impossible de rouler, même avec une roue de secours. Les garagistes de la métropole sont débordés. Certains refusent des rendez-vous. Et quand un garagiste est disponible, la facture est plutôt salée pour les victimes. Elle peut aller jusqu’à 300 euros. Comme la roue avant et la roue arrière sont touchées, les quatre pneus doivent être changés !

En attendant que les enquêteurs mettent enfin la main sur ce ou ces « serial creveur(s) pneus », les riverains ne craignent qu’une chose, que le phénomène s’amplifie et qu’ils retrouvent une nouvelle fois leurs pneus crevés devant chez eux le matin.