Couvre-feu : quelles exceptions ?

Publié : 15 octobre 2020 à 13h30 par Iris Mazzacurati

WIT FM
Il faudra télécharger une attestation de déplacement pour pouvoir sortir au-delà de 21h dans les vil
Crédit : Capture écran @gouvernementFR

Au lendemain de l'annonce des nouvelles mesures de restrictions pour lutter contre le Covid-19, parmi lesquelles un couvre-feu à partir de 21h, le Premier ministre, Jean Castex a précisé quels cas seront soumis à dérogation.

Ce mercredi 14 octobre, le président de la République, Emmanuel Macron a édicté les restrictions qui entreront en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi prochain pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Parmi elles, un couvre-feu de 21h à 6h du matin dans toutes les zones d’alerte maximale (Ile-de-France, à Grenoble, Lille, Lyon, Aix-en-Provence, Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse) pour quatre semaines minimum. Celui-ci sera soumis à quelques exceptions, présentées par Jean Castex lors d’une conférence de presse, aujourd’hui, à 14h.

Seront autorisés les déplacements professionnels (comme pour le travail de nuit), pour des raisons de santé (se rendre chez le médecin, à l'hôpital, à la pharmacie de garde), pour prendre un train ou un avion qui part ou arrive après 21h. Dans ce cas, le billet fera foi, selon Jean Castex. Il sera aussi possible de se déplacer pour voir un proche en situation de dépendance ou encore sortir son animal de compagnie, dans le périmètre de son domicile.



Où télécharger la nouvelle attestation ?

Pour ces quelques exceptions, il faudra présenter une attestation téléchargeable sur le site du ministère de l’Intérieur.

« Elle se rechargera toutes les heures et bien sûr, on pourra continuer à écrire sur un papier libre pour les personnes les plus âgées ou pour ceux qui n’ont pas d’imprimante", a précisé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Cette attestation sera valable "pour une heure quand les déplacements n'auraient pas de lien avec le travail".

Dans le cas d’une dérogation professionnelle, elle devra être accompagnée "d’un justificatif de son entreprise ou une carte professionnelle".

Quelles sanctions ?


12 000 policiers et gendarmes seront mobilisés a assuré Gérald Darmanin. "Ils seront chargés, chaque nuit, de vérifier les interdictions."

En cas de non-respect des mesures sanitaires, les contrevenants risquent une amende de 135 €. En cas de récidive, au bout de trois fois : "six mois d’emprisonnement possible et 3 750 euros d’amende."