Elle découvre son cancer du sein grâce à une attraction dans un musée (photo)

23 octobre 2019 à 12h00 par A.L.

WIT FM
Bal Gill n'oubliera jamais sa visite au Musée "Camera Obscura and World of Illusions" à Édimbourg.
Crédit : Pixabay

Cette Britannique de 41 ans se souviendra longtemps de sa visite musée "Camera Obscura and World of Illusions" à Édimbourg. En effet, c'est grâce à cela qu'elle a découvert son cancer du sein. Explications.

"Cette visite au musée a changé ma vie", déclare Bal Gill, 41 ans. Et pour cause... Alors qu'elle visitait en famille le musée Camera Obscura and World of Illusions à Édimbourg, en mai dernier, cette Britannique a testé l'une des attractions proposées sur place : la caméra thermique, installée depuis 2009 et qui permet aux visiteurs de voir une carte thermique de leur corps. Mais là, c'est la grosse stupeur. En effet, Bal remarque que, contrairement aux autres personnes présentes dans la pièce, une zone d’une autre couleur se remarque au niveau de son sein gauche. Stupéfaite, la touriste prend alors quelques photos d'elle-même et part rechercher la cause de cette différence sur Internet. Elle tombe alors sur plusieurs pages qui précisent que des caméras de contraste thermique ont déjà été utilisées par les oncologues pour localiser d’éventuels cancers. De retour chez elle, à Slough, dans le Berkshire, la quadragénaire consulte un médecin pour passer des examens approfondis. Malheureusement, le diagnostic tombe : la tache apparue à l’écran résulte d'un cancer du sein. 

"Nous passions dans le coin du musée et nous y sommes arrêtés par curiosité. Je voudrais juste remercier le musée car sans cette caméra, je n’aurais pas su si tôt que j’étais malade. Je sais que ce n’était pas le but du musée, en plaçant ces caméras thermiques, de poser un diagnostic mais ma visite à Camera Obscura a changé ma vie", a déclaré Bal Gill au Métro UK. Depuis la découverte de son cancer, cette mère de deux enfants a subi deux opérations, dont une mastectomie. Si une dernière opération est prévue au mois de novembre, ses médecins pensent qu’elle n’aura besoin ni de chimiothérapie ni de radiothérapie après la chirurgie. 

De son côté, le directeur du musée s'est confié. “Nous ne réalisions pas que notre pièce avait le potentiel de détecter des symptômes susceptibles de changer la vie des visiteurs. Nous sommes réellement très touchés par l’appel téléphonique de Bal, certainement parce que le cancer du sein a touché des proches et des membres de notre équipe. C’est incroyable qu’elle ait eu le réflexe d’agir immédiatement à un moment si crucial. Nous lui souhaitons le meilleur”