Procrastination : pourquoi remettre les choses à demain rend heureux
25 mars 2018 à 16h45 par Stéphane Hubert
Aujourd'hui, dimanche 25 mars, c'est la Journée mondiale de la procrastination. Une manière de vivre dont certains ont fait un art.
La procrastination a une maxime qui lui sied formidablement bien : pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain. Ranger, faire le ménage, remplir ses papiers administratifs, faire les courses… toutes les excuses sont bonnes pour différer la moindre tâche à plus tard. Et ce que certains considèrent comme un défaut, d’autres préférent y voir une qualité.
C’est grave si je le fais demain ?
En effet : et si procrastiner nous rendait finalement libres et heureux ? C’est en tout cas ce que pense David d’Equainville, l’instigateur de cette Journée mondiale de la procrastination. Il s’est confié à nos confrères de 20 minutes à ce sujet.
La procrastination, c'est une défense immunitaire face à une société extrêmement rude, un moyen positif de se défendre des assauts du monde contemporain.
L’homme va même plus loin en défendant son point de vue d’une façon inattendue.
La procrastination, ce n’est pas un problème, c’est une solution.
Mais attention, cet éditeur, également auteur du livre Encyclopédie joyeuse de la procrastination, nous demande de bien faire attention à ne pas confondre "procrastination" et "paresse". Certaines choses doivent être faites, mais il faut juste trouver l’équilibre entre "obligation" et "moment opportun". Les actions doivent donc être entreprises au moment venu où vous vous sentirez les plus à l’aise pour les faire.
Il est vrai qu’aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies, aux téléphones portables et à toutes ces informations à portée de main en permanence, on en oublie parfois de seulement profiter du temps qui passe. Et si nous décidions dès aujourd'hui d'être heureux en procrastinant ? Il y a une certaine ironie très plaisante dans la formule.