Pouvoir d'achat : UFC Que Choisir veut faire économiser "500€ par ménage"

21 février 2022 à 17h48 par Clara Echarri

Supermarché
Parmi les secteurs visés par UFC Que Choisir, la grande distribution.
Crédit : Pixabay - Image d'illustration

L'association de consommateurs a dévoilé la semaine dernière une liste de 22 propositions pour "une consommation responsable, libératrice de 15 milliards d’euros de pouvoir d’achat". Elle espère convaincre les candidats à l'élection présidentielle.

La banque, l'énergie et la grande distribution : trois secteurs dans le viseur de l'association de consommateurs UFC Que Choisir. Elle a dévoilé mi février une liste de 22 propositions pour améliorer le pouvoir d'achat des Français. 

Objectif : faire économiser "500€ par ménage", soit rendre "15 milliards d'euros aux Français". Alors que l'élection présidentielle approche, l'association espère peser dans la balance, et inciter les candidats à s'emparer des propositions. 

Si on prend la grande distribution, la demande principale d'UFC est claire : supprimer le "seuil minimal de revente à perte", qui interdit aux enseignes de revendre un produit à un prix plus bas que celui à laquelle elle l’a acheté. Selon l’association, les prix ont augmenté de 10% pour certains produits, et n'ont pas du tout permis de mieux rémunérer les agriculteurs français, ce qui était au départ l'argument principal.

Mis bout à bout, 520€ économisés 

Antoine Autier, responsable des études à UFC Que Choisir, précise : "ça n'a pas augmenté les revenus des agriculteurs, ça a augmenté les prix en rayon. On demande de mettre fin à cette mesure. Sur un panier annuel, c'est uniquement de l'ordre de 30€, on n'est pas dans la mesure qui va changer le quotidien. Mais c'est l'intérêt de l'ensemble des mesures que l'on propose : au global, cela permet d'avoir un gain de pouvoir d'achat pour un ménage de l'ordre de 520€". 

Autre secteur visé, la banque, et plus particulièrement les frais bancaires. Imposés aux ménages, ils devraient être mieux régulés d'après l'association. Par exemple, supprimer les sommes d'intervention prélevées lors d'un découvert non autorisé. 

Enfin, reste l'énergie. "Il faut réformer le tarif réglementé de l'énergie" abonde notamment Antoine Autier. "Et ne pas imposer une TVA à 20% : c'est un bien essentiel !" L'association parle ainsi de "TVA sociale" dans ses propositions.