"Reste un peu" : Gad Elmaleh parle de son émerveillement pour les religions (vidéo)

16 novembre 2022 à 7h00 par Iris Mazzacurati

Gad Elmaleh en inteview sur Wit FM
Gad Elmaleh en inteview sur Wit FM
Crédit : Gad Elmaleh en inteview sur Wit FM

L’humoriste revient, 14 ans après "Coco", devant et derrière la caméra avec "Reste un peu", une comédie à contre-pied de ses précédent films. Il a accepté de répondre à nos questions…

Avec Reste un peu, Gad Elmaleh propose un film très intime et "spirituel" à plus d’un titre puisqu’il s’agit ici d’embrasser la foi catholique ; et surtout, de l’annoncer à ses parents de confession juive.

Un film drôle et émouvant qui amène énormément de questions auxquelles l’humoriste a accepté de répondre… de bonne grâce :

Reste un peu de et avec Gad Elmaleh, en salles le 16 novembre 2022

Ce qu'en a pensé la rédaction :

S’il y a un terrain sur lequel, a priori, on n’attendait pas Gad Elmaleh, après les cartons de Coco (où il joue un self-made-man bling-bling) ou Chouchou (où il reprend son personnage de personne transgenre), c’est bien celui de la religion, ou plus précisément de la spiritualité au sens confessionnel du terme.

Dans Reste un peu, jouant sur la frontière entre fiction et réalité, l’humoriste incarne son propre rôle de retour dans sa famille après 3 ans aux Etats-Unis, sans parvenir à leur en révéler les vraies raisons.

Parce que oui, depuis qu’il est tout jeune, Gad – élevé dans la confession israélite – nourrit une fascination secrète pour la Sainte Vierge… au point de se demander s’il souhaite se faire baptiser.

Mais comment l’annoncer à ses proches, eux-mêmes très pratiquants ?

 

Sur ce sujet qui pourrait sembler délicat, Gad Elmaleh parvient à nous faire rire, voire même à nous émouvoir, aidé en cela notamment par ses parents et sa sœur. Chacun campant son propre rôle avec talent, sincérité et humour.

D’autant qu’avant de les faire tourner dans son film, Gad ne leur en aurait pas exposé tous les tenants et aboutissants, comme il nous l’a confié dans son interview.

Au final, si le film n’échappe pas à quelques longueurs, le spectateur en ressort touché par la démarche du comédien et son message lumineux, dénué de tout prosélytisme.