16 cas de variole du singe recensés en Nouvelle-Aquitaine

22 juin 2022 à 11h45 par Matthieu Morin

Un soignant en blouse
Des investigations sont en cours pour identifier de potentiels cas contact.
Crédit : CC0 - Image d'illustration

Un premier patient avait été hospitalisé au CHU de Bordeaux au début du mois

Santé Publique France vient de dévoiler son dernier point de situation sur les cas de variole du singe (MonkeyPox) en France. 277 cas ont été confirmés dont la plupart sont localisés en Ile-de-France (195). C’est ensuite en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie qu’on recense le plus de cas, 16 dans chacune de ces deux régions.

 

Parmi ces cas, un premier cas féminin a été confirmé, dont le mode de transmission est en cours d’investigation, et tous les autres sont des hommes, âgés de 19 à 71 ans. Plusieurs de ces cas sont immunodéprimés mais aucune aggravation de la maladie ni aucun décès n’a été signalé. Ces contaminations sont survenues majoritairement, mais pas exclusivement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, la plupart ayant déclaré avoir des partenaires sexuels multiples.

 

En Gironde, le premier cas était apparu le 8 juin dernier, un patient hospitalisé au CHU Pellegrin. Il s’agissait d’un homme d’une trentaine d’année dont l’état n’a pas inspiré d’inquiétude et qui avait été mis à l’isolement. En Dordogne, un premier cas avait aussi été détecté quelques jours plus tard, le 17 juin, à l’hôpital de Périgueux.

D’après Santé Publique France, les symptômes sont multiples. “Une infection au MonkeyPox peut provoquer une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation. Des démangeaisons peuvent survenir. Les vésicules se concentrent plutôt sur le visage, dans la zone ano-génitale, les paumes des mains et plantes des pieds, peuvent être présentes mais également sur le tronc et les membres. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Cette éruption peut s’accompagner de fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie. Les ganglions lymphatiques peuvent être enflés et douloureux, sous la mâchoire, au niveau du cou ou au pli de l’aine. Des maux de gorge sont également signalés. L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines mais parfois 4 semaines.”