Netflix, Disney+, Prime Video... : la qualité d'image de vos séries va-t-elle baisser pour le bien-être de la planète ?

13 septembre 2023 à 16h49 par A. L.

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Crédit : Pixabay

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel et du numérique (Arcom) vient de préconiser de mettre en place d’une "fonctionnalité de type sobriété énergétique" sur les plateformes de streaming afin de réduire l'impact environnemental des services audiovisuels.

Et si vous participiez au bien-être de la planète en réduisant la qualité d'image de vos programmes préférés ? C'est justement l'idée que vient de soumettre l'Autorité de régulation de l’audiovisuel et du numérique (Arcom) pour pousser les consommateurs à adopter des gestes plus écologiques lors de l'utilisation de services de streaming, tels que Netflix, Disney+ ou Prime Video. En effet, dans une recommandation publiée au Journal officiel, le "gendarme" des médias encourage la mise en place d'une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de choisir des réglages moins énergivores afin de favoriser une baisse de l’impact environnemental de la consommation de contenus audiovisuels.


 


Une qualité d'image diminuée


 


L'Arcom a ainsi demandé aux services de médias audiovisuels à la demande et aux services de partage de vidéos de mettre en place, "si cela s’avère techniquement possible, une fonctionnalité de type sobriété énergétique, aisément accessible et permettant d’appliquer automatiquement l’ensemble des réglages les plus respectueux de l’environnement". Concrètement, cette nouvelle mesure pourrait par exemple diminuer la qualité de l’image ou désactiver la lecture automatique de vidéos, en prenant en compte "la taille de l’écran du terminal" et le type de réseau utilisé (wifi ou réseau mobile), explique l’Autorité de régulation de l'audiovisuel et du numérique.


Bien entendu, ce réglage, qui sera "aisément accessible", pourrait être activé en seulement un ou deux clics. L'Arcom a également suggéré d'éteindre les différents terminaux et équipements numériques lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Comme elle le rappelle, l’utilisation des terminaux représente 21 % des émissions carbone et tend à s’accroître avec le développement des usages.