Coupures d'électricité : les Bordelais vont faire face

1er décembre 2022 à 17h44 par Élodie Quesnel

Le gouvernement anticipe des difficultés d'approvisionnements cet hiver
Le gouvernement anticipe des difficultés d'approvisionnements cet hiver
Crédit : Pixabay

Faudra-t-il faire face à des coupures électriques cet hiver ? Le gouvernement anticipe un hiver incertain sur le réseau électrique. A Bordeaux, les habitants restent serein face à la situation.

Après un automne plutôt agréable côté météo, le froid commence à s'installer. Et commence à mettre en alerte le gouvernement. Il a admis ce mercredi "une possibilité d'être en tension à partir du mois de janvier" et évoque d'éventuelles coupures temporaires d'électricités sur cette période.

Des coupures de maximum deux heures

La Première Ministre, Elisabeth Borne, devrait faire parvenir aux Préfets une circulaire sur la marche à suivre. Selon le texte, 60% de la population pourrait être concernée par ces coupures électriques temporaires. Il s'agira des parties minoritaires des départements et non pas un département en entier. Des coupures qui interviendront aux horaires des pics de consommation. Entre 8h et 13h et entre 18h et 20h. Et ces coupures n'éxéderaient pas les deux heures.

La population sera avertie plusieurs jours à l'avance. Tout d'abord avec un signal rouge émis trois jours avant sur le site internet Ecowatt. La liste des départements sera ensuite publiée. Puis la veille de la coupure, il sera possible de savoir plus en détail qui sera touché par ces coupures. Tout ce scénario reste pour l'instant une hypothèse. RTE appelle de nouveau les français à multiplier les bons gestes pour éviter la surconsommation d'appareils électriques.

A Bordeaux, pas plus d'inquiétudes

Dans ce scénario catastrophe, tout le quotidien des français sera impacté. Avec de possibles fermetures d'écoles en matinée ou encore des rames de trains annulés pour ne pas se retrouver coincées sur les voies au moment des coupures. Une situation dans les transports en commun qui fait peur à Claire rencontrée place des Quinconces à Bordeaux. "Je viens en tram et si l'on réduit le nombre de rames ça va m'obliger à prendre ma voiture. Ce qui veut dire des dépenses en plus de stationnement et de carburant." A quelques mètres de là, Sylvie, retraitée, prend l'information avec philosophie. "Moi j'ai des bougies. Plus sérieusement, je ne vais pas être trop impactée car je peux tout faire à pieds. Et puis après, on s'organisera d'une autre manière."