Épidémie de mildiou dans les vignes : le ministre de l'Agriculture en Gironde

18 juillet 2023 à 16h53 par Diane Charbonnel

marc fesneau
Marc Fesneau lors de sa dernière visite en Gironde à Salleboeuf.
Crédit : WIT FM Élodie Quesnel

Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, visitera, ce mercredi, une exploitation viticole touchée par le mildiou à Ladaux, dans l'Entre-deux-Mers.

Jamais les viticulteurs girondins n'avaient dû faire face à une telle épidémie de mildiou. Ce micro-organisme parasite qui s'attaque aux rameaux et aux feuilles et se propage aux grappes est, chaque année, un fléau pour les viticulteurs puisqu'il est impossible à combattre. Il a pris, cet été, des proportions inégalées. Selon la chambre d'agriculture de la Gironde, 90% des vignes sont touchées dans le département, à plus ou moins grande échelle. En cause, les conditions climatiques qui combinent chaleur et humidité depuis plusieurs semaines. 

Certains viticulteurs ont déjà perdu toute leur récolte à venir. Depuis la semaine dernière, la chambre d'agriculture de Gironde a annoncé, dans un communiqué, être "en contact direct avec les services de l'État pour mobiliser des processus d'indemnisations". 

C'est dans ce contexte que le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, est attendu en Gironde ce mercredi. Il se rendra dans une exploitation viticole de Ladaux, dans l'Entre-deux-Mers. Il visitera, dans l'après-midi, le vignoble et les vignes atteintes par le mildiou et examinera une parcelle de cépage resistant. Il rencontrera, un peu plus tard, les organisations professionnelles agricoles de la filière viticole. 

La future campagne de vaccination contre la grippe aviaire 

Durant son déplacement en Gironde, le ministre de l'Agriculture pourrait ête interrogé sur un tout autre sujet, celui de la campagne de vaccination contre la grippe aviaire. Le gouvernement a, en effet, annoncé la semaine dernière, avoir choisi le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim pour lui fournir les 80 millions de doses de vaccin nécessaires à cette campagne de vaccination des volailles françaises qui débutera en octobre.

Le candidat français, Céva Santé Animale, basé à Libourne a donc été écarté, l'État considérant son offre "moins avantageuse". Le laboratoire girondin s'est déclaré "particulièrement surpris" de cette décision et a déposé, selon nos confrères de France 3 Nouvelle-Aquitaine, un référé auprès du tribunal administratif de Paris.