Epiphanie : La galette est reine à la Maison Lamour à Bordeaux

4 janvier 2023 à 17h51 par Élodie Quesnel

L'équipe de Maison Lamour
L'équipe de Maison Lamour
Crédit : Elodie Quesnel

Rue Judaique, à Bordeaux, la Boulangerie-Pâtisserie Maison Lamour consacre son mois de janvier à la galette des rois.

Vous n'avez peut-être pas attendu le 6 janvier, jour de l'épiphanie, pour la déguster. La galette des rois trône fièrement dans la vitrine de la Maison Lamour, rue Judaique à Bordeaux. La boulagerie est dans les starting block. "Sur un mois, on doit vendre entre 10 000 et 12 000 galettes", confie Cyrille Lamour, la directrice de la boutique. Et c'est toute une organisation.

Briochée ou à la frangipane : chacun ses goûts

Attendue par les clients comme le messie, la galette devient le temps du mois de janvier, le best seller de la boulangerie. "C'est simple : pendant deux week-end, on ne propose que des galettes. On ne fait pas de petites pâtisseries. On est vraiment focus sur les galettes. De toute façon, on s'est rendu compte que les clients ne voulaient que ça."

Côté goût, le duel briochée ou frangipane a son gagnant. "D'une courte tête, la frangipane est un peu plus demandée que la briochée. Mais vraiment ça se joue à très peu."

Du classique au revisité

La Maison Lamour a décidé depuis quelques années de proposer quelques variantes des recettes classiques des galettes. "Pour la briochée, on fait une version citron vert et chocolat blanc. Le chocolat blanc va donner un certain moelleux. Et clairement c'est un succès. Impossible de ne pas la proposer, nos clients nous l'a réclame. Pour celle à la frangipane, on change chaque année. On remplace cette année la frangipane par un duo pomme-cannelle."

La hausse des prix de l'électricité et des matières premières répercutée sur le prix de la galette

Comme beaucoup de ses confrères, la Maison lamour n'a pas eu le choix cette année. La flambée des prix de l'électricité et des matières premières l'a obligé à répercuter la hausse sur le prix de la galette. "Il y a quelques années, on payait le kilo de beurre environ 6 euros. Aujourd'hui, on est à 12 euros. Et c'est un peu comme ça pour tout. Donc, on a décidé d'augmenter de 1 euros le prix de nos galettes."

Et Cyrille espère que les choses vont s'arranger grâce notamment aux aides annoncées par l'Etat. Même si elle sait que ça ne sera pas forcément suffisant. "S'il n'y avait que l'électricité qui augmentait, on pourrait arriver à absorber la hausse en augmentant nos produits de quelques centimes. Mais la clairement, c'est aussi nos matières premières qui en prennent un coup. Et on commence à voir certains de nos confrères vaciller et fermer leur boutique. Ça peut aller très vite."