Flamme olympique en Gironde : maintenant il n'y a plus qu'à attendre les Jeux

23 mai 2024 à 18h39 par Élodie Quesnel

Thierry Marx a allumé le chaudron olympique aux Quinconces
Thierry Marx a allumé le chaudron olympique aux Quinconces
Crédit : Elodie Quesnel

Après une journée de vadrouille dans le Libournais et la metropole bordelaise, la flamme olympique a terminé sa course place des Quinconces à Bordeaux. La ferveur étaient au rendez vous.

Après un passage à travers les vignes de Saint-Emilion, sur la Garonne entre la Cité du vin et Lormont, mais aussi Libourne, Mérignac ou encore Pessac, la flamme olympique a terminé sa course ce jeudi 23 mai sur la place des Quinconces, à Bordeaux.

Si la flamme olympique et ses porteurs étaient les stars de cette journée en Gironde, la pluie a bien failli gâcher la fête lors du dernier segment entre Cenon et Bordeaux. La météo a finalement fait un effort pour cette dernière ligne droite.

L'engouement du public Bordelais

Sur le miroir d'eau, face à la place de la Bourse, Antoine 10 ans et sa soeur Amélie 20 ans étaient aux premières loges. Les deux bordelais, le drapeau français sur les joues et dans les mains n'attendez qu'une chose : le passage de la flamme. Et plus précisément la relayeuse qui devait porter la torche à cet endroit là. "C'est une des enseignantes de mon école", explique Antoine. "Je suis venu l'encourager." Car la flamme, le jeune garçon l'a déjà vu dans la matinée au stade de Mérignac avec sa classe.

Et ils n'étaient pas les seuls, à l'arrivée du cortège, les bords de chaussée se sont vite retrouvés noir de monde. Smartphone en main pour immortaliser le moment.

 

 

Antoine et Amélie attendaient la flamme Place de la Bourse
Antoine et Amélie attendaient la flamme Place de la Bourse
Crédit : Elodie Quesnel
Place des Quinconces, les animations sont nombreuses dans le village du relais de la flamme
Place des Quinconces, les animations sont nombreuses dans le village du relais de la flamme
Crédit : Elodie Quesnel
L'une des relayeuses de la flamme devant la Place de la Bourse
L'une des relayeuses de la flamme devant la Place de la Bourse
Crédit : Elodie Quesnel
Relais collectif avec l'équipe de hockey sur gazon de Gironde
Relais collectif avec l'équipe de hockey sur gazon de Gironde
Crédit : Elodie Quesnel
La flamme cours de Verdun
La flamme cours de Verdun
Crédit : Jean-Baptiste Pierron

L'allumage du chaudron ovationné

Si les animations ont ponctuées toute l'après midi sur la place des Quinconces sur le village de la flamme, tout le monde attendait l'arrivée de Thierry Marx, dernier relayeur, vers 19h15 pour allumer le chaudron. 

C'est ovationné que le chef a parcouru les 200 derniers mètres de cette journée avec la torche à la main avant de faire le décompte avec le public pour allumer le chaudron.

Le cuisinier, qui a fait ses armes et obtenu sa première étoile au restaurant Cordeillan Bages, à Pauillac, est revenu à notre micro sur cette expérience unique. "C'était un vrai moment d'émotion. J'avais un peu le tract, je dois l'avouer. Avant de partir j'ai vérifié deux fois mes lacets pour être sur de ne pas tomber au moment de mon arrivée devant le chaudron."

Une mission qu'il a aussi accepté pour faire passer un message. "Sur cette distance, j'ai surtout voulu rendre hommage à tous ces bénévoles qui s'impliquent dans les associations sportives et qui les font vivre. Ils sacrifient leur temps et parfois leur vie pour que des gens puissent faire du sport. Je veux profiter des jeux pour les mettre en lumière."

 

L'arrivée de Thierry Marx, place des Quinconces;
L'arrivée de Thierry Marx, place des Quinconces;
Crédit : Elodie Quesnel
Thierry Marx était le dernier relayeur et a allumé le chaudron
Thierry Marx était le dernier relayeur et a allumé le chaudron
Crédit : Elodie Quesnel

Au terme de cette 14e étape en Gironde du relais de la flamme, les gardiens de la flamme sont venus récupérer le feu sur le chaudron pour le garder dans une lanterne. Il reprend la route dès ce vendredi direction la Charente. 

La flamme et l'une de ses gardiennes
La flamme et l'une de ses gardiennes
Crédit : Elodie Quesnel