Gironde : Plusieurs communes appellent à un rassemblement contre les violences urbaines ce lundi 3 juillet à midi

2 juillet 2023 à 21h37 par Élodie Quesnel

Un rassemblement est prévu, ce lundi midi, sur le parvis de la Mairie de Talence
Un rassemblement est prévu, ce lundi midi, sur le parvis de la Mairie de Talence
Crédit : Facebook Ville de Talence

Face aux émeutes urbaines qui se poursuivent un peu partout en France, après la mort de Nahel, mardi 27 juin, plusieurs maires veulent dire stop à la violence en proposant un rassemblement ce lundi 3 juillet, à midi.

Malgré une nuit plus calme, entre samedi 1er et dimanche 2 juillet, les tensions restent, quand même, bien présentes en Gironde, suite à la mort de Nahel, le 27 juin, à Nanterre. Selon la préfecture de gironde, des feux de poubelles et de véhicules ont été encore comptabilisés. Mais plus grave, des bâtiments ou équipements publics ont été vandalisés : la maison des associations Nelson Mandela, l'annexe du centre social et l'arrêt de tram La Marègue à Cenon et l'annexe du Secours Populaire à Saint-André-de-Cubzac. Enfin, à Mérignac et Saint-Jean-d'Illac, deux casernes de gendarmerie ont été visées par des tirs de mortiers.

 

Un rassemblement contre la violence devant les mairies

Face à ces nuits d'émeutes et de violences, les maires de Gironde, comme à Pessac ou encore Talence, invitent leurs concitoyens à un rassemblement citoyen pour appeller à un retour au calme. Rassemblement sur le parvis des Hôtels de ville, ce lundi 3 juillet, à midi. Les communes de Bordeaux Métropole n'ont pas été épargnées par les émeutes, ces derniers jours. Des abri bus ont été dégradés, des vitres cassées, plusieurs voitures et commerces incendiées, dans la nuit de vendredi à samedi. Cet appel a été lancé par l'association des Maires de France (AMF), suite à la nuit terrible qu'a vécu le maire de l'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne. Son domicile a été incendié, dans la nuit de samedi à dimanche, alors que sa famille était à l'intérieur. Depuis le début des émeutes, plusieurs élus ont été visés par des actes de violences.