Réforme des retraites : heurts dans le centre-ville de Bordeaux après l'allocution d'Emmanuel Macron

18 avril 2023 à 11h20 par Gibril KHERROUBI

Manifestation hier à Bordeaux lors de l'allocution d'Emmanuel Macron.
Manifestation hier à Bordeaux lors de l'allocution d'Emmanuel Macron.
Crédit : AFP

Environ 300 personnes sont venues manifester leur mécontentement, hier soir, à 20 h, devant la mairie de Bordeaux, alors qu'Emmanuel Macron tenait une allocution télévisée. Des manifestations illégales, qui ont laissé place ensuite à plusieurs heurts avec les forces de l'ordre, ainsi que deux feux importants allumés par les manifestants.

Déja, à 20 heures, les casseroles se faisaient entendre un peu partout à Bordeaux. Le président de la République prenait la parole lors d'une allocution télévisé. Et une manifestation sauvage s'est organisée devant la mairie de Bordeaux.

 

Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre en centre-ville :

Ces manifestations n'avaient pas fait l'objet de demandes en préfecture, rendant leur tenue illégale. Si les 300 personnes présentes devant la mairie étaient totalement pacifiques, environ deux tiers d'entre elles ont commencé à déambuler en direction du centre-ville. Elles ont rapidement été stoppées par la Police, pour empêcher l'accès à l'hypercentre.
 
En ont découlé des affrontements, entre jets de projectiles, et feux de poubelles. Une trentaine de feux ont été recensés par les services de la préfecture, dont deux plus importants. Le premier devant le commissariat du quartier des Capucins, stoppé à larrivée dune unité de police. "Cette intervention a permis la dispersion des protagonistes" selon un communiqué de la préfecture.
 
 
 
 
 

 

 
Et puis également un incendie de poubelles contre la façade dune agence bancaire LCL maîtrisé par les sapeurs-pompiers.
 
 

Ni blessé, ni interpellation : 

La préfecture n'a déploré aucun blessé lors de ces heurts, ni d'interpellation. En revanche, "des contrôles d’identité ont été réalisés dans la perspective d’un déclenchement d’enquête après exploitation de la vidéoprotection", selon un communiqué. 

"Le préfet Etienne Guyot a condamné avec fermeté ces violences inacceptables commises par une minorité d’individus violents" selon la préfecture.