Gironde : un couple arrêté en Espagne, ils projetaient de tuer leur fils de 5 ans

3 janvier 2024 à 9h55 par Élodie Quesnel

Le couple originaire du Médoc a été interpellé le 21 décembre par la Guarde Civile en Espagne
Le couple originaire du Médoc a été interpellé le 21 décembre par la Guarde Civile en Espagne
Crédit : Flickr

Un couple originaire de Carcans, dans le Médoc, a été interpellé le 21 décembre dernier par la Guardia Civil, en Espagne. Ils avaient pour intention de prendre le ferry pour le Maroc, pour tuer leur fils dans le désert. Les parents le pensaient possédé.

C'est une histoire qui fait froid dans le dos. Un couple de Girondins, originaire de Carcans, dans le Médoc, gérant d'une école de musique, a été interpellé par la Guardia Civil dans le port d'Algésiras en Espagne, le 21 décembre 2023. Ils avaient l'intention de prendre le ferry en direction du Maroc pour rejoindre le désert et tuer leur fils âgé de 5 ans. Un sacrifice de ce petit garçon dans le désert du Sahara car les parents le pensaient possédé.

Selon la Guardia Civil, un mandat d'arrêt européen avait été émis contre le couple. Il a été interpellé de justesse alors qu'il allait embarquer sur un ferry à destination de Tanger, au Maroc. Toujours selon les autorités espagnoles, qui s'appuyaient sur les indications de la Gendarmerie française, le couple présentait des troubles psychiatriques. Le parquet de Bordeaux confirme que l'arrestation a pu avoir lieu car le couple s'était confié sur ses intentions de "sacrifice" à une amie. Cette dernière a immédiatement prévenue les autorités. C'était le 19 décembre. Une enquête a été immédiatement ouverte. Toujours selon le parquet, la mère âgée de 30 ans n'était pas connu de la justice. Le père âgé de 39 ans était lui connu des autorités "mais pour des faits anciens sans lien avec les faits aujourd'hui reprochés".

Le petit garçon a été mis en sécurité dans un centre d'accueil pour mineurs en Espagne avant d'être rapatrier en France. Le couple a été placé en détention provisoire et la procédure d'extradition vers la France est en cours.