Gironde : l’hébergement d’urgence s’organise

3 novembre 2017 à 12h21 par Laure Deville

WIT FM
Crédit : wikimediacommons

La semaine prochaine, les températures devraient baisser. La préfecture vient de prendre des mesures pour les personnes qui vivent dans la rue.

Une réunion a été organisée cette semaine en préfecture avec les différents acteurs de l’urgence sociale, les collectivités et l’État. Depuis le 1er Novembre, les maraudes du Samu Social sont renforcées afin de mieux prendre en charge ceux qui sont dans la rue et qui ne font pas appel au 115 spontanément. Par ailleurs, les équipes du 115 sont aussi plus importantes pendant cette période. Pour cette année, ce sont 185 places de plus qui sont prévues en Gironde par rapport à l’année dernière. Elles seront disponibles progressivement, en complément des 906 places permanentes d’accueil ouvertes toute l’année en Gironde. La capacité totale d'hébergement devrait donc atteindre dans le département, 1091 places cet hiver.

Voici comment elles sont réparties :

  • le gymnase Palmer à Cenon,
  • le site de Dupas à Bordeaux,
  • le site du Tchan sur la commune du Teich,
  • le site de la communauté Emmaüs à Parempuyre.

En fonction des besoins, en particulier en cas de déclenchement du plan grand froid, la capacité pourra être augmentée et d’autres sites pourront être ultérieurement mobilisés.

La métropole de Bordeaux s’était aussi engagée sur la question de squats de roms. Aujourd’hui, 800 familles de roms et de bulgares vivent dans des conditions déplorables sur la métropole. La semaine prochaine, devant le conseil de Bordeaux Métropole un vote sera soumis aux élus pour lancer une nouvelle expérimentation déjà testée à  Strasbourg. Il s’agit de mettre en place des « espaces temporaires d’insertion » à l’horizon 2019. Les communes de Bègles et Mérignac seraient volontaires pour accueillir sur leurs sols ces espaces qui comprendraient une partie logements provisoires en caravanes ou encore en bungalows et des espaces communs comme les sanitaires par exemple. Sur ces deux à trois terrains, il y aurait à chaque fois 20 à 25 familles au maximum