Réforme des retraites : une nouvelle journée de mobilisation se prépare dans la région

19 février 2020 à 15h16 par Florence Jaillet

WIT FM
Des perturbations sont notamment attendues dans les écoles et les services publics.
Crédit : Pexels - Image d'illustration

Alors que les débats ont débuté ce lundi devant l'Assemblée nationale, la mobilisation se poursuit ce jeudi à l'occasion d'un nouvel appel intersyndical et unitaire partout en France et en Nouvelle-Aquitaine.

Un nouvel appel à la mobilisation est lancé pour ce jeudi sur tout le territoire national et régional. Des perturbations sont à prévoir dans les écoles, notamment à Bordeaux, où les services de cantine et de garderie pourraient être majoritairement impactés. En Dordogne, même chose à Périgueux et Bergerac, notamment. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de l'école de vos enfants.

Dans les transports en commun de l'agglomération bordelaise, il faudra surtout prévoir des interruptions de trafic et des déviations des lignes de bus qui traversent le centre-ville, le long du parcours du cortège, qui partira en fin de matinée de la place de la Bourse pour rejoindre la place de la Victoire, via la rue Esprit des Lois, la place de la Comédie, les allées de Tourny, le cours Clémenceau, la place Gambetta, le cours d'Albret et le cours Aristide Briand, selon le parcours annoncé.

Les avocats seront mobilisés, pour leur part, dès 10h30 ce jeudi. Ils se présenteront en robe devant la permanence de la députée LREM Catherine Fabre pour défendre leur régime spécifique. Les avocats, qui viennent de voter la reconduction de leur mouvement, avec renvois de toutes les audiences et suspensions de toutes les désignations, jusqu'au 3 mars inclus.

En Dordogne, plusieurs manifestations sont prévues. Ca commencera dès le matin, à 10 heures, à Périgueux, avec un rendez-vous fixé devant le palais de justice. A 15 heures, ce sera au tour de Bergerac et Sarlat de se mobiliser, respectivement devant le palais de justice et place de la Grande-Rigaudie.

Les débats, qui devraient durer quelques 80 heures au total, vont se poursuivre jusqu'au début du mois de mars devant l'Assemblée nationale. L’opposition a tout tenté, lundi, pour ralentir l’examen de la réforme, en déposant pas moins de 41.000 amendements. La majorité n'a pas exclu un recours au 49.3 si le débat s'avérait impossible, une mesure qui permet de passer en force, sans vote devant le Parlement.