Transports en commun à Bordeaux : Frauder coûtera plus cher

7 avril 2017 à 11h27 par Rédaction

WIT FM

Frauder dans les transports en commun de la métropole bordelaise vous coûtera beaucoup plus cher. L'amende va augmenter de 20 euros.

11,5% c’est le pourcentage des usagers des transports en commun de Bordeaux qui aurait fraudé en 2016. C’est 1,4% de plus qu’en 2015, ce qui représente un manque à gagner de 7 millions d’euros pour la métropole. Le réseau TBM a décidé de prendre les devants pour dissuader les fraudeurs. La Loi Savary du 23 mars 2016 va permettre d’augmenter l’amende si vous ne validez pas votre billet. 20 euros de plus. Elle passe de 51,50 euros à 72 euros si elle est payée dans les 72 heures. Au delà comptez 122 euros. Le nouveau tarif entrera en vigueur dès le 2 mai prochain.

Faux noms et fausses adresses

Plus question pour les petits malins de donner un faux nom ou une fausse adresse dans le cas où ils seraient contrôlés. Ils risquent maintenant jusqu’à 2 mois de prison et 3 750 euros d’amende. Le fraudeur qui ne pourra pas justifier son identité devra rester aux côtés du contrôleur le temps qu’il contacte un officier de police. Une nouvelle campagne de communication va être lancée dans tous les transports en commun du réseau pour informer les usagers. Le personnel sera là aussi pour sensibiliser les clients à ces nouvelles mesures en distribuant notamment des tracts.

Nouvelle tarification solidaire dès 2018

Parmi les fraudeurs, la catégorie des inactifs est la plus représentée (20%), viennent ensuite les scolaires et les étudiants (14%). Si le prix des billets et abonnements a bien augmenté au 1er août dernier, des tarifs sociaux sont mis en place notamment pour les chômeurs qui peuvent bénéficier dans certains cas de la gratuité et pour les familles qui profitent de tarifs réduits. Dès 2018, la métropole va mettre en place une tarification en fonction des revenus et non plus du statut de la personne. Là encore une campagne d’information sera mise en place. Bordeaux Métropole espère faire baisser le taux de fraudeur à 7% d’ici 2020.