Pauillac : un collégien jugé en mars 2026 pour plusieurs fausses alertes à la bombe

Publié : 10h43 par Elodie Quesnel

Crédit image: Wikipedia

Depuis le mois de septembre, le collège Pierre de Belleyme de Pauillac faisait l'objet de fausses alertes à la bombe régulièrement. Un collégien de 14 ans a été interpellé début décembre. Il sera jugé le 13 mars 2026.

C'est peut-être la fin d'un mauvais feuilleton à Paullac. Depuis le 11 septembre dernier, le collège Pierre de Belleyme était régulièrement victime de fausses alertes à la bombe. Pas moins de sept, dont la dernière, le 3 décembre. Un collégien âgé de 14 ans a été interpellé et va être jugé le 13 mars 2026.

Dans un communiqué, le Procureur de la République à Bordeaux, Renaud Gaudel, indiquait qu'au "regard de la répétition des faits, la brigade de recherche de LESPARRE (gendarmerie nationale) a été saisie d’une enquête par le parquet de Bordeaux et des mesures de sécurité ont été déployées afin, notamment, de contrôler l’accès à l’établissement scolaire.  

Le 3 décembre 2025, une nouvelle alerte à la bombe a été adressée. Une dizaine de militaires de la gendarmerie nationale, dont trois techniciens en investigations informatiques, sont immédiatement intervenus au sein de l’établissement, sur instruction du parquet et après avis au chef d’établissement. Ils ont saisi et exploité les téléphones de tous les élèves d’une classe de 3ème. Ces investigations ont permis d’identifier l’auteur de plusieurs messages malveillants. Il s’agit d’un garçon âgé de 14 ans, qui a immédiatement été placé en garde à vue."
 

Un jugement le 13 mars 2026

À la suite des investigations, il a été présenté dans le week-end à un juge des enfants du Tribunal Judiciaire de Bordeaux qui "a ordonné une Mesure Educative Judiciaire Provisoire dans l’attente de son jugement le 13 mars 2026. Il devra répondre de faits de divulgations d’informations fausses de sinistre de nature à provoquer l’intervention des secours, de menaces de destruction dangereuse pour les personnes, de menaces de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public et d’outrage à une personne chargée d’une mission de service public."
 
Des faits qui peuvent être punis de cinq années d’emprisonnement (la moitié pour un mineur). Il devra également assumer le remboursement des sommes engagées pour la gestion de ces diverses alertes, d’ores et déjà évaluées à plusieurs dizaines de milliers d’euros.