2023 : une année noire pour le prêt-à-porter

31 janvier 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Magasin de vêtements - Photo d'illustration
Magasin de vêtements - Photo d'illustration
Crédit : Pixabay - Libre de droit

Camaïeu, Don’t Call me Jennyfer, André, San Marina, Kookaï, Naf Naf, Pimkie… La liste est longue des marques de prêt-à-porter qui ont connu une année noire en 2023.

Entre les placements en redressement judiciaire, les réductions d’effectifs, ou les liquidations, comment peut-on expliquer la galère dont ont été victimes tous ces magasins ? Cela dépend des enseignes. 

Pour certaines, c’est parce que les reprises d’activités ont été mal gérées par les repreneurs, et selon le président de la Fédération du prêt-à-porter féminin, il faudrait que les liquidateurs et mandataires aient de vraies formations pour comprendre comment fonctionne la mode.

Pour d’autres, il faut jeter un œil dans le rétroviseur et retourner à l’été 2022, quand tout était rose pour le secteur du textile après le Covid, avec les fins de rupture d’approvisionnement et de grosses commande. Sauf que fin 2022 est arrivée l'inflation.

Conséquences : les gens étaient bien plus frileux et hésitaient à mettre la main aux porte-monnaie. Dans les magasins, les stocks se sont accumulés. À cela s’ajoutent des prêts contractés durant le Covid qui doivent aujourd’hui être remboursés, sans oublier la hausse du SMIC de 9% sur un an pour les salariés. La coupe est pleine.

 

Avec AFP.