Colère des agriculteurs : des blocages dans la région

23 janvier 2024 à 10h46 par Jean-Baptiste Pierron

Les agriculteurs se mobilisent sur l'A89 en Dordogne
Les agriculteurs se mobilisent sur l'A89 en Dordogne
Crédit : Les agriculteurs se mobilisent sur l'A89 en Dordogne

Les agriculteurs sont mobilisés en ce moment un peu partout en France. Dans notre région, des manifestations ont lieu sur de nombreux axes routiers. Attention aux perturbations en Dordogne et sur l'A62, l'A63 et l'A64.

De nombreuses actions des agriculteurs ce mardi 23 janvier dans notre région. Pour dénoncer un ras-le-bol général, un trop-plein de charges et de normes, les agriculteurs multiplient les mobilisations notamment sur les routes.  Dans notre région attention aux multiples blocages ce mardi matin. La coordination rurale 24 appelle à la mobilisation sur deux points en Dordogne à partir de 10h :

- À Bergerac sur le rond-point de l'aéroport

- À Thiviers sur le rond-point de la Nationale 21

L'autoroute A89 est aussi bloqué à la Bachelerie. Une autre mobilisation est prévue mercredi du côté de Périgueux. 

Les agriculteurs sont aussi présents sur les autoroutes de la région Nouvelle-Aquitaine. L'A62 est bloquée dans le Lot-et-Garonne entre Agen et Bordeaux dans les deux sens. C'est aussi très compliqué aussi autour de Bayonne sur l'A63 et autour de Pau sur l'A64. 

Les agriculteurs ne sont pas prêts de s'arrêter. Mardi soir après une réunion avec le Premier ministre, le président du premier syndicat la FNSEA assure que les mobilisations continueront tant qu'aucune mesure concrète n'est annoncée. Les professionnels contestent un trop-plein de charges dans un contexte d'inflation forte et de normes européennes trop restrictives selon elles.

Pour Pierre-Henri Chanquoi éleveur à Terrasson membre de la chambre agriculteur de Dordogne et présent sur le blocage de l'A89 en Dordogne "un agriculteur gagne entre 500 et 600 euros pour 70h de travail par semaine". Ils visent "l'Europe pour diminuer les normes écologiques et lever la taxe sur le GNR (NDLR : le gazoil des tracteurs), et l'État pour faire appliquer la loi ÉGalim".