Botulisme : une personne est décédée

L'info a été dévoilée par nos confrères de Sud Ouest. Sept personnes auraient été hospitalisées durant le week-end du 9 septembre au CHU de Bordeaux présentant des cas de botulisme. Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine a amené, ce mardi 12 septembre, un peu plus de précisions.

La cuisine d'un bar bordelais à l'origine de l'intoxication

Sept cas probables de botulisme ont été signalés à l'ARS. Un 8e cas reste en cours d'analyse. Deux personnes ont aussi été hospitalisée en Ile-de-France. Le CHU de Bordeaux a pris en charge six de ces sept cas. Pour la plupart de nationalité étrangères (américaines, canadienne, allemand), elles ont développé divers symptômes neurologiques ou encore digestifs. Toutes ces personnes avaient mangé dans le même commerce bordelais, le Tchin Tchin Wine Bar. Les aliments suspectés sont à ce stade des conserves de sardines faites maison par le restaurateur. Les autorités sanitaires ont procédé à des analyses et ont effectué dix prélèvements  pour recherche de germes et de toxines botuliques. Toutes les conserves ont été consignées dans l'attente des résultats d'analyse attendues d'ici trois jours. 

Mais l'affaire a pris un nouveau tournant le mardi 12 septembre. La Direction générale de la santé a annoncé le décès de l'une de ces 10 personnes victime de cette intoxication alimentaire.

L'ARS appelle les personnes qui ont fréquenté l'établissement sont appelées à la plus grande vigilance et à consulter en cas de symptômes. Le restaurant n'a pas été fermé mais son service est restreint au service de vin et d'en-cas qui ne sont pas susceptible de présenter des risques botuliques.

Des cas rares en France

La toxine botulique se déclare généralement dans les conserves qui n'ont pas été bien stérilisées. Le botulisme est mortel dans 5 à 10% des cas. Les symptômes peuvent se déclarer plusieurs heures ou jours après avoir ingéré un aliment touché par la bactérie. Des symptômes pouvant être des nausées, vomissement, vision floues, difficulté à respirer. Dans les cas les plus graves, des soins respiratoires intensifs avec ventilation assistée.