Des maires du littoral réclament la réouverture des discothèques cet été pour éviter les fêtes sauvages

17 mai 2021 à 7h52 par Diane Charbonnel

WIT FM
Aucune date de réouverture des discothèques n'a pour l'instant été annoncée.
Crédit : CCO - Photo d'illustration

Une quinzaine de maires de stations balnéaires françaises ont signé une tribune pour réclamer la réouverture des boîtes de nuit le 30 juin. Ils veulent éviter que des fêtes sauvages soient organisées sur leurs plages cet été.

Les terrasses, cinémas, musées et salles de spectacle rouvriront mercredi 19 mai, après plusieurs mois de fermeture. De leur côté, les discothèques, fermées depuis le 16 mars 2020, attendent toujours de savoir quand elles pourront de nouveau accueillir leurs clients.

Si le ministre chargé des PME, Alain Griset, a annoncé ce week-end qu’une date de réouverture serait communiquée avant le 15 juin aux gérants de boîtes de nuit, certains maires de stations balnéaires françaises ont décidé de prendre les devants.

Ils sont une quinzaine à avoir signé une tribune publiée ce lundi matin dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France pour réclamer la réouverture des discothèques d’ici le 30 juin prochain. Parmi eux, le maire de Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques.

La raison est simple : ces maires de communes du littoral ne veulent pas que des fêtes sauvages soient organisées sur leurs plages cet été comme ça a pu être le cas l’année dernière.

Ils expliquent qu’« à la catastrophe économique » que représente cette fermeture depuis plus d’un an des discothèques, « risque de s’ajouter le désordre et le risque sanitaire ». Pour eux « des fêtes sauvages et désorganisées feront inévitablement leur apparition… Notamment parce que nos jeunes souffrent depuis plus de 18 mois de cette vie si particulière.»

Les maires demandent donc une réouverture sous conditions des établissements de nuit avec l’obligation de présenter un pass sanitaire à l’entrée des boîtes de nuit, la mise en place de jauges ou encore l’installation de purificateurs d’air.

Ils se disent prêts à travailler avec les professionnels de la nuit. « Le bien-être de nos concitoyens est notre priorité. Celui-ci ne pourra exister sans moments de détente comme les fêtes organisées par les professionnels de la nuit », concluent les signataires de cette tribune.