Sinistrés de Saint Martin : les Bordelais se mobilisent

9 octobre 2017 à 12h56 par Laure Deville

WIT FM

Cela fait un peu plus d'un mois que les Antilles françaises ont été touchées par l'ouragan Irma, un mois après, il reste encore beaucoup à faire pour que la population retrouve une vie normale...

Du 5 au 6 septembre dernier, l'île de Saint Martin dans les Antilles françaises a été frappée par le cyclone Irma. L’Ile a été dévastée, tout a été détruit et la population est aujourd’hui traumatisée. Depuis, certains vivent sans eau ni électricité dans plusieurs quartiers, même si certaines écoles ont par ailleurs accueilli de nouveau les élèves.

Écouter le podcast

Les Saint Martinois de Bordeaux ont décidé de se mobiliser. Jeremiah James est le vice président de l'association bordelaise Saint Martin Bordeaux Cultural Connections (SMB2C). Fondée en 2016, le but de l’association est de promouvoir la culture de Saint Martin à Bordeaux. Mais aussi de les aider, « on ne pouvait pas rester ici sans agir ». Devant ce drame, l'association a immédiatement cherché le moyen d'apporter son l'aide.

En lien avec une compagnie de fret bordelaise, l’association organise donc une collecte de denrées alimentaires et de produits de première nécessité dans la salle municipale Buscaillet, mise à disposition par la mairie de Bordeaux. Il est encore temps d’y participer et d’apporter des objets, vous avez jusqu’au 15 octobre pour le faire de 14h à 18h le samedi.

 Voici ce qui est demandé en priorité :

  • eau en bouteille
  • denrées non périssables
  • lait
  • produits bébé / nourrisson
  • vêtements
  • chaussures pour tous
  • produits d'hygiène
  • produits de nettoyage
  • sac poubelle
  • matériel de jardinage
  • ustensiles de cuisine
  • piles (AAA, AA, C, D, 6F22/6LR61)
  • bâches en plastique

 Écouter le podcast

L’association a fait le choix de ne pas organiser de collecte financière car cela était beaucoup trop compliqué. En revanche, les denrées récoltées devraient partir d’ici la fin du mois vers Saint Martin. « C’est une première étape, par la suite nous pourrons aussi envoyer d’autres affaires notamment des livres et cahiers pour aider les enfants à retrouver une scolarité normale », explique Jeremiah James.